Lors du blocage d’un abattoir près du village de Kfar Habad le 27 février 2014, des militantEs ont secourus 4 dindes d’un camion de transport.
Extrait :
« C’est le dernier arrêt du train de la souffrance pour les mères et leurs enfants. Elles y entrent vivantes et resortent mortes, dépecées, empaquetées et prêtes à être déposées dans les rayons des magasins. Ici marque la fin de leurs terribles vies, ligotées, tramblantes de peur, elles voient le couteau qui s’abat sur elles, elles le sentent fendre leurs gorges, lentement et disparaissent dans la douleur.
La main qui tient le couteau et les égorge c’est techniquement la main du tueur, mais dans les yeux de la victime, cette main est aussi la main de chaque personne qui achète leurs corps dépecés dans les magasins .
Prendre la vie d’un autre être vivant est un crime, une fois commis il n’y a pas de retour en arrière et le système dans lequel nous vivons tire profit de ces crimes, ici des travailleurs s’y consacrent du matin au soir.
Ces travailleurs sont complètement apathiques à l’horreur qu’il y a dans les yeux des victimes, à leurs cris silencieux, à leurs morts lentes et douloureuses. Les personnes qui travaillent, les propriétaires et les patrons de ces endroits tirent tout leur capital du massacre de masse d’innoncents êtres vivants. Malgré tout cela, il n’existe aucune règle pour arrêter ces crimes, il n’y a pas de loi défendant ces innnoncents être-vivants de ces cruels et impardonnables actes d’abattages, les meutres qui se déroulent quotidiennement dans ces bâtiments sont vu par la société comme quelque chose de légitime, de normal. Nous sommes ici pour attirer l’attention auprès des personnes ordinaires qui refusent encore de sortir de cette matrice pourrie dans laquelle elles se retranchent, pour toutes ces personnes qui ne regardent et ne comprennent pas à quoi elles contribuent avec leur argent. Derrière les murs de ces bâtiments des personnes sont payées avec VOTRE argent pour assassiner des êtres innocents, pour les emballer dans un joli paquet pour que vous l’achetiez dans vos magasins.
Pour que VOUS puissiez cuisiner leur chair déchirée et mâcher leurs organes.
VOUS êtes responsables, VOUS êtes la main qui a tenu le couteau.
Nous sommes ici pour protester contre l’existence même de tels lieux ; les abattoirs, ces endroits où les humains massacrent et ôtent des vies, jusqu’au dernier hangar de souffrance où ceux dont la vie n’est qu’un enfer dès la jour de leur naissance jusqu’à la toute dernière seconde quand ils meurent derrière ces murs où coulent des rivières de sang sans que personne ne s’en révolte. Faites le lien, arrétez le massacre ! »
Source : Bite Back !