22 mars 2014 – USA – Sabotage d’un élevage de fourrure

Reçu de façon anonyme :

Tôt dans la matinée du 7 mars, des individu-e-s anonymes sont entré-e-s par effraction dans la ferme à fourrure Fraser, cible d’activistes anti-fourrure et d’individuEs compatissantEs depuis près d’un quart de siècle. Nos motivations sont nées d’un amour féroce pour la vie sauvage, et d’un cœur déchiré, ne pouvant détourner le regard quand des lynx et d’autres animaux sauvages endurent un confinement intense, ni de leur sort inévitable ; une mort atroce des mains de celleux qui cherchent à faire du profit sur leurs peaux. La fourrure est une industrie vraiment abjecte, tou-te-s celleux avec de l’amour et du courage dans le cœur doivent mettre fin aux brisages de nuques, fractures de cages thoraciques, électrocutions anales et chambres à gaz.

Après être entréE dans l’enceinte de la ferme, nous avons rapidement découvert diverses méthodes de sécurité et de dissuasions, dont des projecteurs reliés à des détecteurs de mouvement, des clôtures renforcées, des chiens de garde et deux maisons sur le site, dont une à moins de 30 mètres des cages des lynx qui était notre cible. Néanmoins, notre tâche était de perturber, du mieux que nous le pouvions, le sort qui attendait ces animaux à fourrure. Dès que nous sommes entréEs dans les bâtiments des lynx, nous avons vu ces majestueuses créatures réduites à l’état de marchandises et nous avons eu honte que des humainEs puissent ainsi mépriser leur existence. CertainEs se sont tapiEs au fond de leur cage ; d’autres s’approchaient doucement, intriguéEs par les motivations de ces visiteurEs tardifs ; et d’autres encore ont rapidement commencer à s’énerver, jetant violemment leur corps, exprimant clairement les tourments inhérents à leur captivité.

Maintenant, c’est le moment pour nous de les aider à retrouver la liberté et retourner dans la nature.

Nous avons rapidement commencé par détruire tous les dossiers de reproduction. Cet acte non violent a pour but d’assurer la perte de données génétiques irremplaçables, causant une perte commerciale du stock d’élevage pour une production donnée.

C’est avec une énorme tristesse dans nos cœurs que, malgré tous nos efforts, les cages n’ont pu être ouvertes avant que nous ne soyons chasséEs du site par des habitantEs réveilléEs.

Cet acte n’était pas un acte de violence contre celleux qui profitent de ce commerce, ni pour instiller la peur et la terreur dans un monde qui en est déjà rempli. Mais simplement d’un geste de solidarité et d’amour envers celleux piégéEs dans des cages. Nous, et toutEs les autres qui sont néEs avec une compassion tenace dans le cœur, continuerons à risquer notre liberté pour aider les autres, aussi longtemps que le captivité et la violence seront la norme. Nous espérons et prions pour le jour où toutEs celleux qui font du profit au détriment de tout ce qui est sacré seront forcé-e-s d’arrêter la violence, jusqu’à ce que la dernière ferme à fourrure soit stoppée.

Pour toutEs celleux, humainEs et non humainEs, qui continuons la lutte pour la dignité et la paix sur la terre occupée.

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